Rêveries

Au fil de mes vagabondages ce "Blog" présente principalement des billets d'humour

Vachement bon !

Le 28/03/2014

Beuglons de joie ! on nous promet un avenir vachement bon ...

B72

Vélo céleste

Le 22/03/2014

El Puerto de Santa Maria : voyage interplanétaire en vélo, départ imminent...

B71

 

De Cap Juby

Le 01/01/2014

    Il y a bien longtemps que Tarfaya n'est plus Port Juby et le petit monument à l'avion rappelant l'épopée de l'Aéropostale est aujourd'hui comme égaré au milieu d'un chantier de rénovation du front de mer. Mais pour le voyageur plane encore le souvenir de Saint-Exupéry et du Petit Prince.

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"- Qu'est-ce que c'est que cette chose-là ?
  Ce n'est pas une chose. Ça vole. C'est un avion. C'est mon avion.
  Et j'étais fier de lui apprendre que je volais. Alors il s'écria : 
  Comment ! tu es tombé du ciel ?
  Oui, fis-je modestement.
  Ah ! ça c'est drôle...
  Et le petit prince eut un très joli éclat de rire qui m'irrita beaucoup. Je désire que l'on prenne mes malheurs au sérieux. Puis il ajouta : 
- Alors toi aussi tu viens du ciel ! De quelle planète es-tu ?
  J'entrevis aussitôt une lueur, dans le mystère de sa présence, et j'interrogeai brusquement :
- Tu viens donc d'une autre planète ?
  Mais il ne me répondit pas.   Il hochait la tête doucement tout en regardant mon avion : 
  C'est vrai que, là-dessus, tu ne peux pas venir de bien loin..."

 

Un sacré moustique !

Le 22/12/2013

    Le harponneur de poulpes ... un sacré moustique !

    Assan arrive sur la jetée vers 13h30 en mobylette, déjà revêtu de sa combinaison de plongée, ceinture plombée et chaussons compris, capuche dans le dos et bonnet de laine sur la tête - ses palmes, ses lunettes, son tuba et son fusil à harpon dans un sac en toile. Il va pêcher le poulpe jusqu'au jour finissant, c'est dire durant quatre heures. Il faut être résistant surtout en cette saison, même avec une combinaison, l'eau de l'océan est plutôt fraîche. Mais à voir au retour tous ces poulpes dans son filet, il faut dire que ça en vaut la peine - d'autant qu'il les vend directement aux restaurateurs des établissements chics. Il repart sur sa mobylette comme il est venu, sa pêche en plus. En cette tenue ça lui fait une drôle de dégaine.

   Et je me prends à l'imaginer traversant la ville, à plein gaz, arc-bouté sur son engin pétaradant : la capuche de sa combinaison recouvrant son bonnet, il a gardé les lunettes de plongée et le tuba, ça lui fait de gros yeux et une trompe aspirante, les palmes attachées dans le dos, s'agitant dans le vent comme des ailes, le harpon au guidon - un sacré moustique en somme !

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Eh ! la radio !

Le 03/07/2013

Eh ! la radio ! ... Comme papy elle crachote. 

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Esprit es-tu là ?

Le 08/06/2013

    Quand en plein marché l’objectif saisit l’esprit d’un ancêtre, il n’y a plus qu’à se laisser envoûter par la magie africaine !... 

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La sieste

Le 19/05/2013

Il fait trop chaud pour courser les souris — même en rêve !

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L’avenir de l’homme

Le 01/05/2013

“La femme est l’avenir de l’homme” 

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Classe supérieure

Le 12/04/2013

    Au Burkina lorsqu’on prend un minicar, on a le choix entre deux classes : la classe ordinaire, où l’on est serré et où l’on a chaud, ou la classe supérieure, ventilée, avec vue panoramique.

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Une odeur de pierre

Le 26/10/2012

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    Se trouve dans la médina une place pavée, parée d’une fontaine aux frisures peintes en bleu. La terrasse du café qui la borde, exposée plein ouest, est durant les mois d’été une fournaise toute la journée. Elle n’est vraiment praticable qu’à partir du coucher du soleil.
   
    Tandis qu’un soir nous y prenions le thé, le serveur, pour tenter de rafraîchir un peu l’atmosphère, aspergeait d’eau le pavé ayant emmagasiné de la chaleur tout le jour. L’air s’est empli d’une forte odeur de pierre — à la manière de la terre qui, à la première ondée, libère ses effluves. Je fus alors submergé par une incroyable émotion. Rien de plus banal qu’une émotion puisse être suscitée par une odeur ou une saveur, tant celles-ci sont promptes à libérer les souvenirs. Pourtant cette fois, au contraire, l’étonnant était l’absence totale d’évocation : pas la moindre image associée, pas la moindre idée des raisons de cette émotion. (C’est ainsi que l’inconscient se joue de nous.) Je ressentais une émotion d’autant plus forte qu’elle était sans nom.
    Une odeur de pierre, un imaginaire désert : de l’émotion à l’état pur.


                       «Lecteur, as-tu quelquefois respiré
                       Avec ivresse et lente gourmandise
                       Ce grain d'encens qui remplit une église,
                       Ou d'un sachet le musc invétéré ?»
                                                           Charles Baudelaire  “Un fantôme”


  

C’est dimanche...

Le 19/10/2012

   

    C’est dimanche, jour de repos et de sortie. Toute la famille a mis ses beaux habits. De plus le ciel est bleu et le soleil brille — sans nul doute les oiseaux ne vont pas tarder à chanter. Toute la famille — le père, la mère et les deux enfants — part en balade. Que dis-je ! en expédition : tous les quatre installés sur une seule mobylette !...

 

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L’intrigante

Le 11/10/2012

 

    D’origine indienne, une trentaine d’années guère plus, elle est fort séduisante, avec le visage de quelqu’un qui a déjà, sans aucun doute, pas mal galéré et qui n’en est que plus beau. Elle parle hindou, anglais bien sûr, espagnol et se débrouille pas si mal en français. Elle garde avec elle un carnet à spirales avec feuilles de papier à dessin et une grande boîte de crayons de couleur. Elle griffonne des esquisses. C’est apparemment son truc, pour se donner un statut d’artiste, mieux attirer l’attention, et engager plus facilement la conversation. Elle dit avoir enseigné l’anglais et être musicienne et poète. Elle n’a pas de pays de résidence et semble avoir échoué ici sans vraiment l’avoir voulu. Elle n’aura bientôt plus d’argent et ne sait pas trop ce qu’elle va faire... Elle a manifestement besoin de parler tout en restant très énigmatique.
    Alors que nous étions tranquillement à bavarder à la terrasse d’un café, un déséquilibré se rue sur nous, nous injuriant et nous menaçant en levant le bras. Des passants se sont précipités pour le maîtriser, non sans peine, et l’entraîner plus loin.
    Elle avait les mains fines et délicates ... mais de la crasse sous les ongles — et pas qu’un peu ! , le détail qui rompt le charme.

 

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Un cheval au plafond

Le 02/10/2012

    Un cheval couché sur un plafond

    Un voyage qui commence fort ! 
    Une ville du Far West, avec ses maisons en bois, et un village indien, avec ses tipis blancs. (Une région du sud de l’Espagne sert semble-t-il de décor pour le tournage d’un Western.) 
    Pas de cow-boys ni d’indiens, mais un cheval ... couché sur un plafond ! (Un cheval en plastique, probablement gonflé à l’hélium, s’est élevé jusqu’au plafond du hall d’embarquement où il est resté plaqué, couché sur le flanc, avec sa longe pendant dans le vide — un gamin l’aura laissée échapper de ses mains.)

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Face à la mer

Le 23/06/2012

                        Face à la mer

                Du haut des nuages apparaît
                La tête de Poséidon ;
                Une paille lui suffirait
                Pour vider la mer jusqu’au fond.

                À nous la cité engloutie,
                Les vaisseaux chargés de trésors :
                Bijoux de pierres sertis
                Et coffres de pièces d’or.

                Œil de verre et jambe de bois,
                Pirate-fantôme hors la loi,
                Tout un univers légendaire ;

                Sirènes sans contrefaçon
                Jouant les hôtesses de l’air...
                Oh ! mon dieu, non ! et les poissons !

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Bernard le squatteur

Le 13/06/2012

          Chemin faisant il m’arrive fréquemment de rencontrer Bernard-l'ermite, le roi des squatteurs. Je ne sais si c’est dû à un excès de consommation de rhum, mais il a toujours les yeux exorbités et la face empourprée ! 

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Souplé

Le 29/05/2012

 

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La nature domestiquée

Le 14/05/2012

      Arrivé sur le bord de l’océan pour pique-niquer avec sa famille, un monsieur, une fourche-râteau dans les mains, s’active pour ratisser méticuleusement un sous-bois. 
Tandis que des proches lui disent que «ça va bien comme ça», que «ça suffit...», que «c’est parfait», il ne fait qu’y mettre plus d’entrain. 
      C’est alors que je lui demande : «Après, vous allez tout repeindre !?»  Avec un grand sourire il me répond : 
— « Oui, c’est ça, 
— En rose ? 
— Je n’ai pas encore choisi la couleur ... en vert sans doute. »


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Avertissement

Le 05/05/2012

Avertissement à la noix de coco !

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L’invitation

Le 11/04/2012

    Une vendeuse de vêtements (maillots de bain, robes, foulards...) sur la plage : 
    «Allô ! Bonjour Carole, c’est Brigitte. Tu es en plein travail, je ne te dérange pas ?
Ah ! tu ne travailles pas le lundi. Heureusement que je n’ai pas appelé plus tôt ! Excuse-moi, je ne t’ai pas encore rapporté tes affaires. Je voulais te dire que je n’ai pas oublié, je vais le faire. À propos, hier j’ai rencontré François, il m’a dit qu’il était invité chez toi ce soir. Je lui ai dit : «dommage que je ne sois pas invitée moi aussi, j’ai des affaires à Carole, j’en aurais profité pour les lui rendre». Je disais ça pour plaisanter ! Remarque j’aurais pu lui demander de te les remettre. Je n’y ai même pas pensé ! 
Ah oui ! vraiment ?... mais je les connais, c’est pas un problème... Alors je vais faire un gâteau en rentrant, si j’ai le temps... Donc à ce soir Carole.»
    «Allô ! François, c’est Brigitte. Moi aussi je suis invitée ce soir chez Carole. Tu peux passer me prendre...»
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Sans queue ni pattes

Le 03/04/2012

Sans queue ni pattes ! ?

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Grand-mère et les pirates

Le 25/11/2011

     “Grand-mère” (“Mamaia” — la plus grande station balnéaire roumaine de la Mer Noire) est follement dévergondée — au point de s’acoquiner avec les pirates !...

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