Lorsque Femme et chatte de Verlaine s’acoquine avec Le chat de Baudelaire :
Femme et chatte
Elle jouait avec sa chatte,
Et c'était merveille de voir
Cette main, montrant blanche patte,
S'ébattre dans l'ombre du soir.
Elle cachait - toute écarlate ! -
Sous de longs gants de velours noir
Ses meurtriers ongles d'agate,
Coupants et clairs comme un rasoir.
Ses doigts caressaient à loisir
Un corps s’enivrant du plaisir,
Mais le diable n'y perdait rien...
Et dans le boudoir où, sonore,
Tintait son rire aérien,
Brillaient deux beaux yeux de phosphore.
Trouble fontaine
À la trouble fontaine M’en allant promener,
J’ai trouvé l’eau si belle Que je m’y suis noyé ...
Poèmes dérivants : dérivant de ... , détournés et allant à la dérive. © Daniel Fanguin
Pensée vagabonde