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Rêveries
Au fil de mes vagabondages ce "Blog" présente principalement des billets d'humour
Le 07/11/2011
Le 13/10/2011
Le 04/07/2011
Le 27/06/2011
Il y a parfois des situations pour le moins cocasses. Une vieille dame est venue me montrer sa dent cariée qui la faisait souffrir. Elle voulait que je la lui arrache ! et elle insistait... (Dans les pays de l’Afrique de l’ouest francophone les Noirs appellent Toubabs les Blancs. L’origine de “toubab” est “toubib” — mais quand même !...)
Le 13/06/2011
La poésie n’est plus ce qu’elle était
Le 06/06/2011
Le 23/05/2011
Le 16/05/2011
Le 14/02/2011
Le grillon albinos
Pris à ce sournois jeu d’enfant,
Sous le simple titillement
D’une brindille, le grillon,
Surpris, se rend à reculons.
En si bel habit des dimanches,
Avec des ailes toutes blanches
Sur livrée caramel au lait,
De le voir ainsi, il me plait.
Je sus plus tard la chose rare.
Dans le repli de la mémoire,
Précieux trésor de l'enfance,
Il chante encore lorsque j’y pense.
Le 07/02/2011
J’ai découvert, bien dissimulée entre des pitons rocheux d’aspect phallique, une aire arrondie avec, en son centre, un rocher évidé en forme de chaudron. À n’en pas douter, c’est là que les sorcières se rassemblent pour leur sabbat nocturne sous la lune — mais je ne sais pas quand (à minuit, mais quels samedis) !?
Le 31/01/2011
Le 24/01/2011
Une jeune femme élégante, traditionaliste, était toute vêtue de tons gris aux reflets “métalliques” : un foulard en forme de cagoule (pour mieux cacher les cheveux), surmonté d’un chapeau en nylon ajouré en forme de cloche, avec des pantalons resserrés aux chevilles et une sorte de gilet, tricoté au crochet, recouvrant le haut d’une tunique.
Comme soudainement surgi du Moyen-Âge, avec heaume et cotte de mailles, que venait chercher, sans son épée, ce jeune chevalier en cette cité ?
Le 17/01/2011
Dans ce petit marché, encaissé et isolé de l’agitation de la ville, on n’entend que le chant des oiseaux. Il y a tout ce que l’on trouve habituellement dans un marché de centre ville (fruits et légumes, boucherie, poissonnerie, crémerie, épicerie...), son originalité tient à son grand nombre de fleuristes (avec de magnifiques bouquets de roses de toutes les couleurs) et à ses boutiques de vente d’animaux : oiseaux, poissons, lapins nains, cobayes, chats, chiens, poussins teints (oui c’est une mode : en bleu ou violet, vert, orange...), drôles de gros lézards, tortues ... et même deux pauvres petits singes. Parmi les fleurs, les aquariums, les cages des diverses espèces d’oiseaux, par le chant des captifs et une nourriture facile, de nombreux moineaux sont attirés. Leur liberté rend les barreaux plus cruels, l’étroitesse des cages des chatons et des chiots moins supportable, de même que le regard triste des deux petits singes, chacun dans sa minuscule cage, n’ayant rien d’autre à faire que se gratter et dépérir d’ennui.
Le 23/11/2010
Partir en fumée
À regarder tous ces corps livrés au bûcher,
Sur la berge du grand fleuve sacré, brûler
En n’ayant qu’un seul pied, drôle de destinée,
L’autre, résigné, déjà parti en fumée,
Je sais désormais que sur l’ultime autre rive,
C’est, sans rire, à cloche-pied que l’on y arrive.
La plus sûre manière de monter au Ciel
C’est sans nul doute de partir en fumée.
Le 16/11/2010
En soirée, dans la plupart des villes africaines, les bonimenteurs investissent les places. Ils haranguent les passants, en vantant les mérites de leurs “remèdes-miracles” — aux vertus quasi universelles. À la lumière vacillante d’une lampe à gaz cela accentue la magie de la situation. Les badauds font cercle, serrés autour d’eux, et il est intéressant d’observer ces visages d’ombre et de lumière, aux traits exagérément contrastés : les sérieux et attentifs, les franchement émerveillés et, bien sûr, les goguenards.
Ça nous rappelle, dans notre enfance, les bonimenteurs de nos marchés de campagne. Ceci dit, pas grand-chose ne change en ce domaine. Nous avons toujours nos “remèdes-miracles”, ils ont simplement, au gré des modes, un peu changé de nature et surtout de présentation.
Le 09/11/2010
Les verres de thé à la menthe attirent les abeilles — parfois en grand nombre. Il arrive que l’une d’elles tombe dans le thé, elle se noie alors très vite (encollée par le thé sucré). Quand cela m’arrive, j’attends que l’abeille ne bouge plus pour la sortir du verre (généralement avec un bout de papier). Alors que je prenais mon thé, à la table voisine, un homme d’une quarantaine d’années et deux vieillards prenaient le leur. Un des vieux messieurs informe le plus jeune qu’une abeille vient de tomber dans son verre de thé. Celui-ci y plonge promptement le doigt pour la sortir. La pose sur la table. Elle reste couchée sur le côté, bougeant à peine. Il la redresse, l’aide à se remettre plus ou moins sur ses pattes. Puis constatant qu’elle est vraiment mal en point, il la prend pour la poser dans le creux de sa main. Les deux vieillards suivent les événements avec beaucoup d’attention. Ayant un bon moment cajolé l’abeille dans sa main et voyant qu’elle n’arrivait pas bien à décoller ses ailes, il est allé la poser délicatement au soleil de l’autre côté de la rue ...