Les grandes tiges des plantes grasses sont désormais en fleurs (bien que celles-ci soient quelque peu passées). Elles sont devenues quasiment des arbres, en forme de candélabres géants.
Je regardais tous ces bouquets de fleurs, formant autant de plates-formes étagées, à la surface desquelles les minces pétales jaunes, légèrement agités par le vent, vibraient sous l’éclat du soleil comme une multitude de petites flammes. C’est alors que, dans les vibrations de l’air, j’aperçus au sommet, sur le plus haut bouquet, trois fées qui dansaient.
Si graciles et légères elles semblaient voler — et le fait est qu’elles avaient des ailes. Lassées de virevolter sur un bouquet elles se laissaient, en tournoyant doucement, descendre sur la plate-forme suivante. Ainsi arrivées sur le dernier bouquet, sitôt leur danse terminée, elles se sont envolées...
Si j’avais eu un filet à papillons au bout d’une longue perche (?) ...